Abat-jour
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Ingenium,
2007.0815.002
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- TYPE D’OBJET
- chandelier/frosted
- DATE
- 1911
- NUMÉRO DE L’ARTEFACT
- 2007.0815.002
- FABRICANT
- Inconnu
- MODÈLE
- Inconnu
- EMPLACEMENT
- Inconnu
Plus d’information
Renseignements généraux
- Nº de série
- S/O
- Nº de partie
- 2
- Nombre total de parties
- 41
- Ou
- S/O
- Brevets
- S/O
- Description générale
- Verre; laiton.
Dimensions
Remarque : Cette information reflète la taille générale pour l’entreposage et ne représente pas nécessairement les véritables dimensions de l’objet.
- Longueur
- 26,0 cm
- Largeur
- 26,0 cm
- Hauteur
- 10,0 cm
- Épaisseur
- S/O
- Poids
- S/O
- Diamètre
- S/O
- Volume
- S/O
Lexique
- Groupe
- Technologie d'éclairage
- Catégorie
- Pièces d'appareils d'éclairage
- Sous-catégorie
- S/O
Fabricant
- Ou
- Inconnu
- Pays
- Inconnu
- État/province
- Inconnu
- Ville
- Inconnu
Contexte
- Pays
- Canada
- État/province
- Québec
- Période
- Première moitié du 20e siècle.
- Canada
-
Ce lustre est originaire de la maison de M. Elzéar Bédard (1799-1849), premier maire de la ville de Québec. Cette maison est située au 55, rue d’Auteuil à Québec. La maison a été construite en 1842 ou en 1843 pour M. Bédard, mais elle a été achetée plus tard au milieu des années 1920 par le juge Jules-Arthur Gagné et son épouse, Evangeline Garneau. Le juge Jules-Arthur Gagné (1882-1956) est diplômé de la faculté de droit de l’Université Laval en 1905 et admis au Barreau de Québec la même année. En 1925, le juge Gagné est nommé avocat au Barreau de Québec et, en 1932, l’année même où il reçoit son doctorat de l’Université Laval, il en est élu président. Après 20 ans au barreau, le juge Gagné est nommé à la Cour d’appel du Québec en 1945, poste qu’il occupe jusqu’à sa mort en 1956. - Fonction
-
La fonction principale de cet artefact est de rediriger la lumière émise par une ampoule. Il sert également une fonction ornementale. - Technique
-
Ce lustre est un exemple d’éclairage électrique domestique du début des années 1900, à une époque où l’éclairage incandescent était la technologie d’éclairage émergente dominante. Avant cela, il n’était pas rare de trouver des appareils électriques domestiques fabriqués dans le style victorien, car ils étaient modélisés à partir d’appareils au gaz existants. Ce changement a été amorcé à l’Exposition universelle de 1925 à Paris, lorsqu’un nouveau style artistique a été introduit, connu sous le nom d’«art moderne». Ce mouvement stylistique a influencé les formes et les styles de nombreux appareils ménagers à la fin des années 1920 et dans les années 1930 en ajoutant des lignes fonctionnelles aux schémas de conception, ainsi que des éléments floraux d’Art nouveau et des motifs égyptiens et inspirés des Premières Nations. Éventuellement, ce mouvement moderne s’est fusionné à des contre-mouvements plus petits, mais dynamiques, qui rappellent les époques victorienne et coloniale. Aux États-Unis, la classe moyenne émergente a stimulé ces contre-mouvements dans le but de créer un sentiment de parité avec l’élite européenne établie. Lightolier, un fabricant américain d’éclairage depuis 1904, a commercialisé le style «Empire» accompagné de la phrase traduite de l’anglais : «Inspiré par la beauté du passé». Cette élégante publicité montre que, malgré le fait que l’art moderne était branché et à la mode, il y avait encore une demande pour des styles conventionnels plus établis sur le marché. La partie principale du lustre et les pendentifs sont en cristal. En 1673, George Ravenscroft a breveté le processus de fabrication du cristal en ajoutant des quantités variables de plomb au verre pendant la phase de fusion. Il a constaté qu’en modifiant les quantités de plomb ajoutées au verre, il pouvait modifier ses propriétés, le rendant plus lourd, plus solide et plus durable, lui permettant même de briller. En expérimentant avec des additifs de plomb, George Ravenscroft a découvert qu’en n’ajoutant pas assez de plomb au mélange, une teinte bleue et un effet de «crizzling» apparait sur le verre. La création de ce type de cristal nécessite une équipe de 4 à 7 artisans pour fabriquer en raison de son épaisseur. En examinant d’autres pièces d’époque trouvées dans des publications telles que le Guide de l’acheteur de lampes antiques et le Northern Electric General Catalogue de 1928 et 1935 (CSTM Trade Literature), on constate que les pendentifs en cristal qui composent la majeure partie du lustre ne sont pas uniques. En fait, ces trois publications contiennent toutes des pendentifs de cristal sur des lampes à incandescence qui sont similaires à ceux trouvés sur ce lustre. En raison du niveau d’habileté requis pour créer des cristaux épais aux formes intéressantes, il est raisonnable de conclure que ce lustre aurait coûté plus cher à l’achat et qu’il représente un symbole de statut. - Notes sur la région
-
Inconnu
Détails
- Marques
- Aucunes marques.
- Manque
- L'artefact semble complet.
- Fini
- Cristal de plomb givré; broches en laiton.
- Décoration
- Design décoratif composé de rainures et d'éléments non givrés.
FAIRE RÉFÉRENCE À CET OBJET
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Fabricant inconnu, Abat-jour, vers 1911, Numéro de l'artefact 2007.0815, Ingenium - Musées des sciences et de l'innovation du Canada, http://collection.ingeniumcanada.org/fr/id/2007.0815.002/
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