Binding, snowshoe
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Ingenium,
2017.0043.001
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- OBJECT TYPE
- N/A
- DATE
- 2016
- ARTIFACT NUMBER
- 2017.0043.001
- MANUFACTURER
- Unknown
- MODEL
- 2B
- LOCATION
- Unknown
More Information
General Information
- Serial #
- N/A
- Part Number
- 1
- Total Parts
- 2
- AKA
- N/A
- Patents
- N/A
- General Description
- Leather and ferrous metal
Dimensions
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- Length
- 60.5 cm
- Width
- 41.5 cm
- Height
- 1.0 cm
- Thickness
- N/A
- Weight
- N/A
- Diameter
- N/A
- Volume
- N/A
Lexicon
- Group
- Non-motorized Ground Transportation
- Category
- Human powered
- Sub-Category
- N/A
Manufacturer
- AKA
- Unknown
- Country
- Unknown
- State/Province
- Unknown
- City
- Unknown
Context
- Country
- Unknown
- State/Province
- Unknown
- Period
- New, never used
- Canada
-
Taken from acquisition proposal: "La raquette à neige est une technologie de transport qui facilite les déplacements hivernaux en permettant à l'utilisateur de se déplacer efficacement au-dessus de la neige. Autrefois essentielle pour se déplacer en hiver, la raquette est de nos jours surtout utilisée pour des fins récréatives. La raquette à neige est emblématique de l'hiver et de la culture canadienne. L’historienne Gillian Poulter soutient même que la raquette a joué un rôle important dans le développement d’une identité canadienne distincte au 19e siècle, lorsque des colons d’origines britanniques ont adopté la pratique de la raquette, la crosse, et la luge pour construire les icônes qui viendront à exemplifier le terme «canadien». En effet, elle soutient que :« Members of Montreal snowshoe, lacrosse, and toboggan clubs developed activities that displayed physical and behavioral characteristics that became recognized as “Canadian”.» (Gillian Poulter, Embodying Nation: Indigenous Sports in Montreal, 1860-1885, dans Patricia Gentile aet Jane Nicholas, ed. Contesting Bodies and Nation in Canadian History, Toronto, University of Toronto Press, 2013. P. 70. Voir aussi Gillian Poulter, Becoming Native in a Foreign Land, Sport, Visual Culture, and Identity in Montreal, 1840-85). Plusieurs soutiennent que la raquette à neige tire ses origines en Asie centrale et qu’elle aurait été introduite en Amérique, via le détroit de Béring. Selon cette théorie, c’est à la fin de la dernière glaciation, entre 6000 et 5000 av. JC, lors des vagues d’immigration humaine qui ont traversé la Béringie, que la raquette a fait son apparition sur le continent américain. Cependant, plusieurs Nations autochtones ne soucrivent pas à cette notion, puisque leur propre histoire les places sur leur territoire depuis toujours. Ainsi, la raquette aurait été développée in situ par les ancêtres des peuples autochtones. Ce sont les Nations autochtones de l’Amérique du Nord qui ont perfectionné la raquette que nous connaissons aujourd’hui. Les peuples autochtones ont su s’adapter à leur environnement en développant une technologie qui leur a permis de se déplacer aisément sur la neige pendant l’hiver. En effet, la raquette distribue le poids de l’usager sur une plus grande surface, lui permettant de se déplacer efficacement sur la neige sans s'y enfoncer trop profondément. La raquette fut essentielle à la survie des peuples autochtones, car elle a longtemps été l’unique façon de se déplacer en hiver. De par son utilité et son efficacité, elle s’est répandue presque partout où l’on rencontre de la neige. En effet, que ce soit pour subvenir à des besoins ou pour se divertir en plein-air, toutes activités extérieures nécessitaient son utilisation. La Nation huronne-wendat de Wendake, au Québec, se démarque par l’importance qu’a prise la raquette pour la communauté. En effet, de par leur ingéniosité et leur force de travail, les Hurons-Wendat ont fait de leur savoir-faire traditionnel un pilier économique et culturel de leur Nation. Vivant traditionnellement de l’agriculture, la chasse, la pêche et la trappe, la colonisation et la perte de territoire qui ont suivi l’arrivée des Européens ont forcé les Hurons-Wendat à trouver de nouvelles méthodes de subsistance. C’est ainsi qu’entre le début et le milieu du 19e siècle ils se sont tournés vers l’artisanat et la confection d’objets traditionnels pour développer de nouvelles sources de revenus, la ville de Québec présentant un marché intéressant pour écouler leur production. C’est alors que la fabrication de raquettes devient une des principales activités économiques de la Nation. Assurément, les garnisons militaires, la colonisation de l’Ouest canadien, l’industrie forestière et même l’explosion de la pratique récréative de la raquette permettront aux Hurons-Wendat d’obtenir d’importants contrats de fabrications. Que ce soit dans les sous-sols de maisons, des cabanons, des garages et même à l’extérieur, on fabrique la raquette partout et à l’année à Wendake. Au 20e siècle, sous l’impulsion de la demande, la production artisanale s’organise, se spécialise et s’industrialise, et les ateliers et manufactures viennent à parsemer le paysage de Wendake. Le travail à la chaîne et la mécanisation remplace l’artisan et la production augmente. Rapidement, la main-d’œuvre manque, poussant les Hurons-Wendat à embaucher des membres des communautés avoisinantes pour produire des raquettes. Alors qu’aucun chiffre officiel n’ait été conservé, certains avancent qu’entre 75 000 et 150 000 paires de raquettes traditionnelles ont été fabriqués par année dans la communauté. La raquette a aussi occupé, et occupe toujours, une place importante dans la culture huronne-wendat. On retrouve même une paire de raquettes sur les armoiries et le drapeau du Conseil de la Nation huronne-wendat soulignant ainsi la place fondamentale que cette technologie occupe dans l’histoire et la culture de la communauté. La raquette est essentielle, car a permis la poursuite d’activités coutumières comme la chasse, la pêche et la trappe pendant l’hiver. De plus, à partir de la fin du 19e siècle jusqu’aux années 1960, les Hurons-Wendat ont participé activement dans les clubs de raquetteurs de leur région. Munis de petites raquettes spécialement développées pour la course, ils compétitionnaient dans des épreuves de vitesse et d’endurance. Finalement, les démonstrations de fabrication de raquette et les compétitions de tressage avaient une place importante durant les pow-wow de la communauté alors que fabricants et artisans luttaient pour confectionner la meilleure raquette le plus rapidement possible. Encore aujourd’hui, le Musée huron-wendat organise des randonnées de raquettes pendant l’hiver pour partager l’histoire et la culture de la Nation huronne-wendat avec ses visiteurs. L’industrie de la raquette est toujours importante dans la communauté, même si elle emploie significativement moins de gens, l’industrialisation et les progrès technologiques ayant permis à peu de produire beaucoup. Raquettes GV, une entreprise huronne-wendat, est aujourd’hui le plus important manufacturier de raquettes en Amérique du Nord. Alors que la majorité des fournisseurs de raquettes font fabriquer leurs produits en Chine, Raquettes GV assemble toujours ses raquettes à Wendake. Avec 25 à 30 employés, elle produit annuelle d’entre 60 000 à 100 000 paires de raquettes qu’elle distribue partout au Canada, aux États-Unis, en Europe et au Japon. Au Canada, on retrouve notamment les produits de Raquettes GV dans plusieurs grandes chaînes comme Sail, Sports Experts, Canadian Tire, Cabela’s et Pronature. Cependant, l’industrialisation et le développement de la raquette en aluminium et en matériaux composite font en sorte que la Nation huronne-wendat assiste aujourd’hui à la disparition de son savoir-faire traditionnel. Anciennement transmis de génération à génération, il ne reste plus beaucoup de personnes capables de fabriquer la raquette comme à l’ancienne. Toutefois, le Centre de développement de la formation et de la main-d’œuvre huron-wendat a lancé une formation à l’été 2015 dans le but d’enseigner aux membres de la communauté les techniques et les connaissances nécessaires pour fabriquer une raquette de façon artisanale. Le but de cette formation «Maintien des traditions» est d’assurer la perpétuité de ce savoir qui a joué un si grand rôle dans l’histoire de la nation.". - Function
-
Binds the snowshoe to the boot. - Technical
-
Taken from acquisition proposal: "Les Nations autochtones fabriquent et développent la raquette depuis son introduction en Amérique lors des dernières glaciations. Les dimensions et la forme d’une raquette varient selon les régions, les conditions environnementales, l’utilisation envisagée et le profil de l’utilisateur. Ainsi, il existe une multitude de modèles puisque chaque Nation fabriquait plusieurs styles de raquettes en fonction de leur environnement, leurs besoins et leur culture. Chez les Hurons-Wendat, la fabrication de la raquette est millénaire. Effectivement, ils ont façonné, et façonnent toujours, la raquette traditionnelle de bois et de peau d’animale crue, appelée babiche. Le bois utilisé est la plupart du temps le frêne blanc en fonction de sa facilité à travailler, sa capacité à plier sans casser et sa disponibilité. La babiche traditionnelle était celle de l’orignal, que l’on récupérait pendant la chasse. La peau de caribou et de chevreuil a aussi été utilisée à certains moments, mais la peau d’orignal était habituellement préférée en fonction de son épaisseur idéale qui lui donnait une bonne capacité à soutenir le poids du marcheur et permettait un tressage de qualité. Cependant, avec l’industrialisation et la hausse de la production, les fabricants de raquettes se sont tournés vers la peau de vache qu’ils pouvaient obtenir plus facilement en grande quantité. Les outils traditionnels pour fabriquer la raquette étaient directement issus de l’environnement. Ils étaient fabriqués de bois, d’os, de corne, de pierre et de dents de castor. Après l’arrivée des Européens, les Hurons-Wendat ont adopté et développé des outils en métal pour faciliter leur travail et augmenter leur capacité de production. Des outils comme la hache, le couteau croche, la plane, la scie et le banc à étau, entre autres, vont rapidement intégrer les ateliers de fabrication de raquettes. Avec l’industrialisation de la production dans les années 1960 et 1970, les outils manuels vont être remplacés par des machines à hautes performances. Ainsi, des scies à ruban, des chambres à vapeur, des séchoirs et divers autres machineries vont permettre de perfectionner travail à la chaine et d’augmenter la production mais vont, en contrepartie, mener à une perte de savoir traditionnel. Raquettes GV a fabriqué ses premières raquettes en babiche synthétique pendant l’hiver 2013-2014. Cette babiche est un type de plastique que Raquettes GV fait produire selon ses propres spécifications afin d’assurer qu’il garde son élasticité par grand froid. De plus, ce produit résiste mieux à l’eau et est plus facile à lacer. En effet, la babiche synthétique se tresse à sec et ne dégage aucune odeur contrairement à la babiche traditionnelle. Fait intéressant, malgré tous les progrès de la mécanisation et de l’industrialisation, aucune machine n’est parvenue à remplacer l’être humain pour tresser des raquettes. En effet, toute raquette traditionnelle doit toujours être lacée à la main. En 1992, inspirée des derniers avancements dans l’industrie, et après plusieurs années de recherches et de développement, Raquettes GV lance les raquettes Winter Trail et Snow Trail, ses premières raquettes à cadre d'aluminium et en matériaux composites. L’entreprise utilise deux styles et différentes épaisseurs d’aluminium de grade 6000 pour fabriquer le fût d’aluminium de ses raquettes. Le tamis est formé d’une membrane de plastique Entech, que l’entreprise a fait spécialement modifiée pour qu’elle son garde son élasticité par grand froid, qu’elle résiste aux perforations et qu’elle puisse imprimer des graphiques. Alors que la méthode industrielle avait permis de fabriquer un fût, de lacer, sécher et vernir une raquette traditionnelle en 3 semaines, le travail à la chaine et la standardisation des pièces permettent à Raquettes GV d’assembler une raquette moderne en moins d’une journée. La nouvelle raquette est fabriquée plus rapidement, est plus durable, est facile d’entretien, résiste à l’eau et offre une meilleure adhérence. De plus, la raquette moderne est disponible en plusieurs formes et couleurs afin de répondre aux besoins spécifiques et aux goûts des hommes, des femmes et des enfants. Toutefois, elle est plus bruyante et souvent plus lourde que la raquette traditionnelle. La popularité de la raquette moderne est telle qu’elle a pratiquement remplacé la raquette traditionnelle sur le marché. En effet, alors que Raquettes GV produit annuellement entre 60 000 et 100 000 paires de raquettes modernes, l’entreprise ne fabrique plus que 1000 à 1500 paires de raquettes traditionnelles par année. Ces dernières sont populaires auprès des touristes, des amateurs d’authenticité et auprès des gens qui vont en nature pour observer la faune, car le bruit des raquettes traditionnelles est plus naturel et moins susceptible à faire peur. Raquettes GV est unique en tant que fabricant nord-américain puisque la vaste majorité des composantes de ses raquettes sont fabriquées au Canada. En effet, à part les rivets et les boucles utilisés pour les raquettes modernes, tous les matériaux et pièces utilisés par l’entreprise proviennent de moins de 200 kilomètres de Wendake. Selon un représentant de l’entreprise, Raquettes GV utilise des rivets et des boucles fabriqués en Chine puisqu’il s’agit de la seule source viable pour ces pièces. L’entreprise vend quelques modèles de raquettes fabriqués en Chine afin de combler une demande pour une raquette économique bas de gamme. Cependant, ces produits ne portent pas le logo de l’entreprise et la source est clairement affichée de manière à séparer clairement ces produits du reste de la gamme GV. La stratégie d’approvisionnement de l’entreprise est délibérée, car elle veut offrir un produit local et encourager le développement économique de sa région. De plus, cette stratégie lui confère un avantage particulier, puisqu’elle permet à Raquettes GV d’être en mesure de fournir rapidement le marché nord-américain. En effet, les produits de Chine ont besoin de plusieurs mois avant d’être disponible en magasin et doivent être commandés en grande quantité, ce qui empêche les distributeurs de s’ajuster rapidement à une hausse ou une baisse de la demande. Comme elle s’approvisionne localement et assemble elle-même ses raquettes, l’entreprise possède la flexibilité nécessaire pour accommoder facilement les besoins et les échéanciers de sa clientèle. Raquettes GV investit grandement dans la recherche et le développement afin d’assurer que ses produits demeurent performants. L’entreprise mise sur l’expérience, un savoir-faire technologique d’avant-garde, et sa relation intime avec ses clients pour développer des produits innovateurs et pertinents. Soucieuse de la qualité, l’entreprise met au moins deux ans à développer et tester tous nouveaux produits ou modifications. Pour assurer l’excellence de ses raquettes, Raquettes GV n’utilise que des produits et matériaux de qualité. Selon l’entreprise, la différence de prix que l’on retrouve à l’intérieur de sa gamme de raquettes ne reflète pas la qualité des matériaux utilisés pour fabriquer le cadre et le tamis, mais bien le niveau de technologie que l’on retrouve sur chaque modèle. Ainsi, un modèle plus économique est plus simple qu’un modèle plus dispendieux qui possède, par exemple un harnais ou des crampons plus sophistiqués. Cette standardisation permet à Raquettes GV d’offrir un service après-vente et des guaranties inégalés à ses clients. Assurément, l’entreprise offre une garantie à vie sur sa gamme de raquettes modernes et une garantie de 5 ans pour ses raquettes traditionnelles, alors que la compétition offre la plupart du temps des garanties limitées. Raquettes GV fabrique aujourd’hui 5 types et 14 modèles de raquettes traditionnelles. De plus, l’entreprise offre 22 types et plus de 62 modèles de raquettes modernes. Afin de documenter l’histoire particulière de la communauté, tous les types de raquettes traditionnelles fabriqués par Raquettes GV font partie du lot. Avec l’aide d’Alex Maher, représentant technique chez Raquettes GV, les types de raquettes modernes les plus importants ont été identifiés et ajoutés au lot afin de bien représenter la production et les ventes de l’entreprise. Ainsi, ce lot se veut représentatif de la production contemporaine et historique de l’entreprise.". - Area Notes
-
Unknown
Details
- Markings
- None apparent on the snowshoe binding, however, mfr's information found on packaging. "MODEL 2B", "GV/ 1959", and "MADE IN CANADA".
- Missing
- None apparent.
- Finish
- Medium brown leather with polished silver ferrous metal buckles.
- Decoration
- N/A
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Unknown Manufacturer, Binding, snowshoe, 2016, Artifact no. 2017.0043, Ingenium – Canada’s Museums of Science and Innovation, http://collection.ingeniumcanada.org/en/item/2017.0043.001/
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